Il y a quelques années, j’ai regardé un reportage qui retraçait la vie de Léonard de Vinci.
Le titre était:
« Vinci, l’esprit libre ».
C’est vrai que la liberté a toujours fait rêver les hommes.
On dit de Léonard qu’il était un esprit libre parce qu’il faisait uniquement ce qui le passionnait.
Il était différent des autres « scientifiques » de son époque. Il choisissait les travaux sur lesquels il voulait travailler. Difficile de lui imposer quoi que ce soit.
Cependant, il fallait bien vivre, et payer les factures (à ce niveau-là, les choses n’ont pas vraiment évolué depuis des milliers d’années…).
Pour rentrer un peu d’argent ?
Il réalisait des créations commandées par des clients fortunés (tant qu’à faire).
À une époque de sa vie, un Roi français (je ne me souviens plus de son nom et ça n’a aucune importance) avait pris Léonard en affection.
Son protecteur a donc décidé de l’héberger dans un de ses châteaux, et de le rémunérer gracieusement afin qu’il puisse continuer de travailler sur ses projets personnels. Mais aussi pour animer les soirées mondaines.
En bon marketeur, Léonard de Vinci avait compris que les foules aimaient se divertir.
C’est la raison pour laquelle, il n’hésitait pas à organiser des spectacles dans lesquels il mettait en scène ces dernières créations.
Comme des automates par exemple.
Il mettait une petite partie de ses capacités à disposition pour « vivre ».
Mais l’essentiel de son énergie, il la gardait jalousement pour ses propres projets.
Cependant, ce genre de décision fait peur.
La plupart d’entre nous passons l’essentiel de notre temps et offrons notre énergie pour développer les projets d’autres personnes. On garde les miettes pour nous.
Ou rien du tout.
Voici ce qui pousse à réfléchir dans l’histoire de Léonard de Vinci:
Il n’aurait jamais pu avoir le privilège d’être hébergé chez un Roi sans se soucier du lendemain s’il n’avait pas persévéré dans sa voie.
Ce qui nous amène maintenant à la leçon de cette chronique :
La persévérance inspire et se remarque.
Il y aura toujours des personnes qui voudront soutenir votre persévérance et participer à l’accomplissement de votre mission.
Parce qu’au-delà de vouloir gagner votre vie, vous avez une mission professionnelle ou de vie.
Léonard de Vinci voulait changer la vision de l’époque que les gens pouvaient avoir de la médecine et de la science. Sa mission n’était donc pas de se payer son repas dans la taverne du coin.
À ce sujet, il y a un point commun entre tous les entrepreneurs qui arrivent à bien vivre de leurs compétences.
Le voici:
Aucun d’entre eux n’a pour objectif d’en vivre.
Cette question ne se pose même pas.
Savoir comment manger et se loger est tellement terre à terre qu’il ne sont pas concernés par ces questions.
En poursuivant leur quête, le reste se déroule naturellement.
Ils ne manquent de rien et peuvent se nourrir, se loger, se vêtir et arrivent même à avoir tout ce dont ils ont besoin pour poursuivre leur mission.
Parce que c’est comme ça que ça marche.
Seulement, la majorité de nos contemporains ne sont pas dominés par leur désir ardent d’accomplir leur mission, mais par leur peur de ne pas pouvoir se payer les banalités de la vie.
Ou à courir après des futilités.
Au lieu de garder leur cap, ils se laissent dominer par leurs émotions.
Résultat ?
Rien ne marche.
Quoi qu’il en soit, l’exemple de Léonard de Vinci vous montre à quel point il est possible de vivre de sa mission.
J’y réfléchissais il y a quelque temps lorsqu’avec Doudou nous étions en vacances.
Et j’ai décidé de me recentrer sur les projets qui m’apportent du plaisir. Uniquement ceux-là. Et en laissant le reste de côté.
Un exercice si agréable que je vous invite à le faire à votre tour.
Posez-vous ces questions :
- Est-ce qu’il n’y a pas un peu de tri à faire dans votre travail ?
- Qu’est-ce qui vous apporte du plaisir ?
- Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin ?
- Et au contraire, qu’est-ce qui vous enlève votre joie ?
Ces réponses vous permettront de recentrer vos actions et de focaliser votre énergie sur ce qui compte vraiment pour vous.
Passez une belle journée 🙂
Julien