À différents moments de la journée, je peux soudainement dire à Doudou: « Hop ! Une idée d’e-mail ». Ou de Chronique. Parce que sur ma planète, les e-mails portent le nom de Chronique. C’est plus sympa.
Il y a tellement de petits trucs qui arrivent dans la journée, qu’il est facile d’avoir des idées de thèmes à développer dans un petit texte de 200 à 500 mots.
Tout peut commencer d’une discussion banale avec votre conjoint, un ami ou un inconnu. Il y a aussi les questions que l’on peut vous poser si vous possèdez déjà une audience.
Ce peut être un fait d’actualité (sans avoir besoin de rentrer dans des débats stériles et sans fin).
Ou une idée qui vous saute à l’esprit pendant que vous faites la vaisselle.
Le plus difficile ?
Noter les idées immédiatement quand elles surgissent.
Pour être franc je ne le fais pas systématiquement parce que je ne suis pas toujours disponible pour noter l’idée. Du coup j’en oublie pas mal et ma réserve d’idées devrait être beaucoup plus grosse. Parfois, je me pose quelques minutes pour rédiger immédiatement la chronique. De cette manière, ce qui est fait n’est plus à faire. Mais ce n’est pas évident et il faut se faire violence pour prendre la bonne habitude de capturer l’idée quand elle est là. Sois en la notant brièvement ou en la tapant directement.
Je me soigne pour adopter les bons réflexes à chaque fois.
Dans un prochain guide, je vous partagerai même un petit truc que j’ai mis en place il y a quelques semaines et qui m’aide à ne laisser filer aucune idée. Parce qu’elles arrivent toujours sans prévenir. C’est une astuce toute simple mais très efficace. Je pense qu’elle pourra vous aider.
Une fois, quand nous vivions à La Réunion, nous étions sur le chemin pour nous rendre dans l’espace de coworking avec Doudou, lorsque je lui parlais de la dernière pub de la Fiat 500 avec Leonardo Di Caprio. On a fait une analyse approfondie du spot TV et c’était passionnant.
Doudou m’as alors dit: « Ça te fait une idée d’e-mail ! »
Absolument.
Puis elle a ajouté: « Je ne sais pas comment tu fais pour écrire sur n’importe quel thème et réussir à faire un lien à un moment donné avec ta thématique ou l’un de tes produits à vendre. »
Et là je lui ai révélé comment je fais.
J’aimerais la jouer en mode « révélation de ma botte secrète » et « secret de copywriter » mais en fait c’est tout simple.
Le truc ?
Il faut simplement commencer à écrire.
En toute franchise, la plupart du temps je ne sais pas exactement comment je ferais le lien avec ma thématique ou mon produit. Je commence simplement par écrire ma pensée en la développant. Je laisse mon cerveau faire le reste. C’est en écrivant qu’à un moment donné la liaison se fait toute seule. Parfois ça vient et parfois non.
La seule chose à faire ?
Commencer à écrire.
En fait, la plupart des indépendants avec qui je discute et qui n’arrivent pas à écrire chaque jour, c’est parce qu’ils réfléchissent trop. Beaucoup trop.
Ils ont le même symptôme que ceux qui souhaitent lancer leur activité : ils veulent avoir un plan parfaitement clair dans leur esprit.
Mais c’est difficile de travailler comme ça.
Personnellement, je n’aurais rien fait si j’avais attendu que tout soit au clair dans ma tête avant de me lancer. Il faut commencer à faire les choses. Le reste suivra.
Lorsque vous avez une idée de chronique à rédiger ?
Commencez à écrire. C’est tout.
Racontez votre histoire ou votre anecdote sans vous préoccuper du style d’écriture. Nous ne sommes pas dans une compétition littéraire. Voyez vos chroniques comme de petites discussions écrites. Tapez sur votre clavier comme si vous étiez en train de parler. Comme si vous aviez de petites bouches au bout de chacun de vos doigts.
Une fois que vous aurez terminé d’écrire, vous pourrez laisser reposer le texte quelques heures ou une nuit et revenir dessus pour le relire, l’améliorer, le corriger et le publier.
Écrire n’est pas relire.
En résumé, ne vous mettez pas la pression. Vous n’avez pas besoin d’avoir un plan parfaitement clair dans votre esprit pour écrire une chronique (un e-mail) ou un article. Si vous attendez de l’avoir, vous n’écrirez jamais. Commencez simplement à écrire quand vous avez une idée.
Le reste suivra.
Julien