Comment se fixer des objectifs réalistes

La période à cheval entre la fin d’une année et le début d’une autre, me procure toujours le même effet.

Je cogite.

Je fais le point dans mon esprit sur l’année passée. Ce que j’ai aimé faire. Ce que je n’ai pas apprécié.

Ainsi, je me fixe les objectifs pour l’année à venir.

Pour ce qui est des projets personnels, c’est toujours plus simple que pour les projets en commun.

Pourquoi ?

Parce qu’un projet en commun n’implique pas que moi. Par exemple, pour le thème SHOPIWEB que nous commercialisons avec mon collègue Xavier LOPES, les objectifs n’incluent pas que ma petite personne. Nous sommes trois à vivre dessus.

Les objectifs et les actions à mettre ainsi en place pour les atteindre, font l’objet de discussions à trois.

Pour cette année, l’un de nos objectifs est de développer notre audience pour remplacer les ventes qui proviennent de notre plus gros apporteur d’affaires. Un partenariat conclut en novembre 2022. Même si durant les six derniers mois de l’année 2023, nos ventes personnelles rattrapent progressivement celles provenants de ce partenariat important… Il y a encore du chemin à faire.

Notre but ?

Devenir autonome de ce côté-là. Les partenariats devraient être du beurre dans les épinards. Rien de plus.

Mais, qui dit « objectif », dit « actions à mettre en place ».

Pour remplacer ce trafic, nous avons pris la décision de publier des vidéos Youtube chaque mois sur notre toute nouvelle chaîne.

Durant la dernière semaine 2023, je me suis exercé en écrivant, enregistrant et montant la première vidéo publiée en 2024. Je voulais voir si ma méthode de création était viable sur le long terme. En fonction de ce que j’observe, j’ajuste ma méthodologie.

C’est l’une des grandes leçons de vie que j’ai apprise ces 10 dernières années : la souplesse.

Évidemment, on a besoin d’être régulier pour faire avancer un projet, mais également pour progresser à titre personnel. Cependant, la vie est faite majoritairement d’imprévu. Si nous nous fixons des objectifs qui impliquent des actions qui remplissent notre agenda, on peut être presque certain qu’on finira par abandonner.

Voilà pourquoi la souplesse permet d’affiner notre méthodologie quand on a une action à faire sur une longue période.

Dans mon cas, j’ai constaté qu’entre les recherches, l’écriture, l’enregistrement et le montage d’une seule vidéo Youtube de 12 minutes, ça m’a demandé pas loin de 30 heures de travail. Ce n’est pas viable. Absolument pas. Si je ne change pas ma méthode, je ne tiendrai pas plus d’un mois. Ça ne peut pas marcher.

Au début ?

Lorsque je m’en suis aperçu, j’étais inquiet.

Puis, en discutant avec Doudou, l’idée simple de réduire la durée d’une vidéo pourrait être la solution.

S’il m’a fallu environ 30 heures de travail pour publier une vidéo de 12 minutes, il m’en faudrait certainement la moitié pour une vidéo de six minutes. Soit 15 heures. Et, puis avec le temps et la force de la répétition, une dizaine d’heures pourraient suffire.

Quoi qu’il en soit, c’est une théorie à vérifier.

Affaire à suivre.

Tout ça pour dire, que nous avons besoin de nous fixer des objectifs pour progresser. Atteindre ces objectifs nécessitent la mise en place d’actions répétées dans le temps. Ensuite, pour tenir le rythme (et donc atteindre nos objectifs), nous devons faire preuve de souplesse en ajustant nos actions.

Plus de souplesse et moins de rigidité.

Ce qui compte, ce sont les petites actions quotidiennes.

Julien

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Selon la revue Scientific American, la lecture sur des écrans « provoque une plus grande fatigue mentale et il est plus difficile de se souvenir de ce qu’on a lu. » D’autres experts ont observé que les personnes qui lisent sur papier mémorisent mieux. Voilà pourquoi, chaque mois je publie au format imprimé une lettre regroupant 3 chroniques inédites qui ne sont pas publiées sur le site. C’est un moyen efficace pour retenir et appliquer ce que vous apprenez 🙂