Parlons des valeurs d’une entreprise.
Aujourd’hui ?
Plus grand monde sait ce qui est bien de ce qui est mal, à tel point que tout part dans tous les sens.
Malgré tout, les gens dans leur ensemble savent au fond d’eux ce qui est bien et ce qui est mal. Mais ils n’arrivent pas forcément à identifier ces éléments.
Un exemple ?
Il m’arrive d’écrire des pages de “mission” ou de “valeurs” pour des marques e-commerce.
Ces pages ont pour but de vanter les mérites de la boîte en disant qu’elle est honnête, responsable, écologique et soucieuse de ses clients.
Une sorte de bla-bla publicitaire qui ressemble plus à des promesses de politiciens.
Quand c’est vrai, ça ne me dérange pas.
Mais c’est lorsque ce n’est pas totalement vrai que ça vient troubler ma conscience.
Autant vous dire que je ne suis pas fan de ce genre de méthode (j’ai d’ailleurs fait pas mal de ménage dans les dossiers que j’accepte et refuse maintenant).
Pourquoi ?
Les valeurs ne se disent pas. Elles se montrent.
Il y a quelque temps j’ai regardé un reportage sur la vie des salariés chez Mc Donald.
Un journaliste s’est fait embaucher par l’enseigne, et a tout filmé en caméra cachée. Il a interviewé également plusieurs salariés de différents restaurants. Il y avait des responsables, des managers, des formateurs et bien sûr des équipiers (le nom donné aux employés polyvalents débutants).
Dans leur campagne de pub ?
Mc Do se vante d’être le 1er employeur de France…
De tout mettre en place pour le bien-être des salariés…
D’aider les employés à évoluer en interne…
Et bla bla bla…
Et bla bla bla.
Dans la réalité ?
Les salariés travaillent bien souvent en sous-effectifs.
Beaucoup se plaignent d’être observés depuis les caméras de surveillance (censées ne servir que pour des mesures de sécurité et non pour espionner les employés).
Le nombre de cas de harcèlement sexuel ou de harcèlement tout court a arrêté d’être compté.
Un cadre haut placé a même révélé (sous anonymat) que Mc Do protégeait systématiquement les cadres et responsables face à une plainte d’un “simple employé”.
En résumé…
Le slogan “Venez comme vous êtes” ne s’applique pas aux employés.
Le souci ?
Ce genre de pratiques est répandu dans un grand nombre de chaînes de magasins ou de restaurants (je l’ai même vérifié personnellement à plusieurs reprises dans le passé).
Et pourtant…
Lorsqu’on regarde sur leur site, ils aiment afficher toutes sortes de valeurs parce qu’il est mieux de dire que l’on est quelqu’un de bien.
Malheureusement, les actions ne sont pas dictées par ces belles valeurs qu’ils disent avoir.
Voilà pourquoi les valeurs ne se disent pas, mais qu’elles se montrent.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Lorsque vous concevez votre copywriting, il faut aller au-delà des mots.
Ne vous arrêtez pas aux promesses.
C’est dans ce sens qu’un copywriter est avant tout un stratège en marketing.
Ce qui est mis en place dans la stratégie marketing doit venir prouver que la marque est honnête, sincère, bienveillante et soucieuse du bien-être de ses clients. C’est le meilleur marketing que vous puissiez rêver d’avoir pour votre entreprise.
Ce n’est donc pas parce que de grosses enseignes (qui semblent intouchables) font des erreurs, que ce n’en est pas.
Le monde de la publicité et de la communication a, en général, une mauvaise image.
Il est pourtant possible de faire du marketing et du copywriting proprement.
Donc lorsque vous imaginez l’argumentaire d’une boutique e-commerce, pensez à la stratégie dans son ensemble. En passant par l’offre, les prix, le SAV et les garanties.
Ce sera plus facile d’écrire un texte convaincant.
Mais surtout, sans être le meilleur des copywriters, vous arriverez à écrire des textes qui toucheront les clients et serviront la marque sur le long terme.
Après tout, vous n’êtes pas obligé d’accepter de travailler avec un client qui ne suit pas vos conseils pour créer une marque responsable.
Les valeurs universelles du bien doivent donc guider chacune de vos actions.
Et ceux qui ne partagent pas ces valeurs ?
Mettez-les de côté et continuez d’avancer.
Julien