Depuis quelques semaines, je suis face à un choix que je pensais avoir définitivement résolu.
Lequel ?
Être ou ne pas être sur les réseaux sociaux.
J’ai réussi à développer toute mon activité de freelance sans réseaux sociaux.
Je me souviens qu’il y a quelques années quand je recherchais des infos pour trouver des clients et développer son activité, je tombais continuellement sur les mêmes conseils :
- Répondre à des commentaires sur Facebook
- Faire du réseautage
- Publier du contenu qui apporte énormément de “valeurs”
- Contacter des clients potentiels en leur envoyant un message
- Etc.
Seulement…
Je ne me voyais absolument pas faire ça.
Je me disais:
“Eh, mais si tout le monde lit les mêmes conseils et les suit, on va ressembler à une armée de clones ».
Même s’il est rare que tout le monde fasse exactement la même chose, on pouvait constater un phénomène : 99% des freelances étaient sur les réseaux sociaux.
De mon côté ?
Je n’en avais pas envie.
Ça ne m’intéressait pas.
Être en position de “demandeur” est dévalorisant et contre-productif (à mon humble avis).
Du coup, j’ai tout misé sur l’écriture quotidienne de chroniques et… Le bouche-à-oreille.
Ça a été long, mais ça a fonctionné.
Au bout de quelques années, je me suis bâti un portefeuille solide de clients fidèles. Le tout sans utiliser les réseaux sociaux. Et sans faire tout un tas de trucs qui ne m’intéressaient pas et ne me ressemblaient pas.
Comme j’en parlais dans la chronique “Devenir un copywriter sans client”, le bouche-à-oreille à si bien fonctionné que j’ai fini par être sollicité pour intervenir dans la plus grosse formation e-commerce francophone : EcomPro de Yomi DENZEL.
Que l’on soit fan ou pas de ce qu’il fait, il faut avouer que c’est la formation la plus complète sur le sujet du e-commerce.
Ce qui m’a fait sourire ?
C’est le fait que l’on soit venu débusquer un gars comme moi, qui bosse en ermite dans son coin. Qui n’est même pas sur Facebook et n’a jamais fait de réseautage, pour animer un module sur le copywriting.
Tout ça pour dire que l’on ne peut pas toujours écouter ce que répètent les soi-disant “experts”.
Comme le dit très bien Jean-Paul Belmondo dans “l’As des as”:
Ce n’est pas parce que tout le monde fait une bêtise que ce n’en est pas une.
Bêtise ou pas, chaque méthode peut fonctionner quand elle repose sur la régularité, la qualité et le sérieux.
Après… Savoir si l’on va utiliser un fouet manuel ou électrique pour faire monter la mayonnaise, c’est personnel.
Ce qu’il faut avant tout, ce sont les bons ingrédients.
Comme je vous le disais en début de chronique, je me retrouve face au dilemme d’être ou de ne pas être sur les réseaux sociaux. Ou plutôt sur Facebook.
Pourquoi ?
Le module copywriting que j’ai animé sur la formation de Yomi est rattaché à un groupe privé Facebook. Et tous les 3 mois, ils organisent des lives par thématique. On m’a déjà demandé d’intervenir dans un des prochains lives.
Ça m’intéresse, mais je n’ai pas envie de me créer un compte Facebook.
L’idéal serait que j’aille chez quelqu’un qui à un compte pour co-animé.
Mais ça va être difficile ????
Si jamais je devais m’en créer un, je me suis dit que j’allais tout verrouiller. Juste histoire d’avoir de quoi participer au live. C’est tout.
Affaire à suivre dans les prochaines chroniques ????
Morale de l’histoire:
Il n’est pas nécessaire d’utiliser les réseaux sociaux pour développer une activité de freelance. Concentrez-vous plus sur les ingrédients que sur les outils.
Julien