Le monde d’internet est rempli d’experts en tout genre.
Il y a autant d’experts qu’il existe d’outils.
Régulièrement, on voit passer des experts en LinkedIn, en Facebook, en Google Ads, en Tik Tok et j’en passe.
Certains compilent leur méthode pour en faire un livre ou une formation vidéo.
Et nous, en tant que “modestes marketeux”, nous succombons à cette “nouvelle méthode pour attirer plus de clients”, à cette “façon cachée” d’augmenter le panier moyen, ou bien à “la technique secrète” pour utiliser le dernier réseau social à la mode.
Le copywriting n’y échappe pas.
On trouve des frameworks pour presque tout.
L’écriture d’argumentaire.
La création de propositions de valeur.
Nous sommes comme de grands enfants, toujours réceptifs aux derniers gadgets à la mode dans la cour de récré.
On en arrive à oublier l’essentiel.
Les bases de la communication.
Qu’est-ce qui nous pousse le matin à aller chercher de nouveaux clients ?
Qu’est-ce que l’on a à leur apporter de différent de ce qui existe déjà ?
Régulièrement, je vois des marques, des entreprises, qui réussissent dans ce qu’elles entreprennent, alors qu’elles semblent défier toutes les techniques à la mode.
Et en creusant un peu, on s’aperçoit qu’elles ont toutes un point commun :
Elles sont focalisées sur les fondamentaux de ce qui fait un vrai projet d’entreprise.
- Connaître son produit
- Offrir une vraie solution meilleure que la concurrence (pas en bla-bla marketing, mais dans les faits)
- Connaître sa cible et avoir un désir sincère de les aider (et ne pas s’intéresser uniquement à leur portefeuille)
- Savoir créer une vraie relation de confiance avec les clients qui correspondent à notre cible (et laisser de côté les clients que l’on ne veut pas)
- Être capable de présenter notre concept avec passion et enthousiasme (c’est le meilleur des vendeurs)
Bref… Autant de petits ingrédients que l’on a tendance à oublier, mais qui font toute la différence.
Les fondamentaux du commerce sont les mêmes depuis que la monnaie d’échange a été inventée.
Après tout, quelle est la différence entre un vendeur d’épices de la Babylone antique avec un e-commerçant vendant des compléments alimentaires ?
Les outils de communication ont évolué, mais la base reste la même.
Je sais que ce n’est pas évident de faire abstraction de tout le bruit qui nous entoure. Surtout si vous êtes sur les réseaux sociaux et que chaque jour vous voyez défiler tout un tas de nouveautés qui semblent révolutionner la roue.
Mais ne vous laissez pas aveugler par le gain rapide.
Et ne devenez pas une nouvelle victime du marketing de marketeur qui veut vendre une nouvelle technique marketing (à relire si nécessaire ????)
C’est le même stratagème qui fait tomber les gens dans le panneau depuis des milliers d’années.
Demandez-vous au contraire :
- Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour mieux comprendre ma clientèle ?
- Quelle typologie de client je veux vraiment ? (loi des 80/20)
- Quels sont les clients avec qui je ne veux surtout pas travailler ? (encore la loi des 80/20, mais dans l’autre sens)
- Qu’est-ce que je peux mettre en place dès maintenant pour améliorer la qualité de mes produits et prestations ?
- Est-ce que j’aime ce que je fais ?
- Est-ce que je le fais avec le cœur ?
Et oui… Parce qu’on oublie qu’un plat fait avec amour n’a pas le même goût qu’une barquette industrielle passée au micro-ondes.
Ce qui est bien la preuve qu’un projet qui a du succès (le vrai, celui qui rend heureux et rapporte) n’est pas une simple succession de techniques et de méthodes.
Ça va au-delà de ce que les algorithmes peuvent comprendre.
Julien