Le week-end dernier, j’ai étais malade comme un chien.
J’ai réalisé 2 tests pour savoir si c’était le Covid, mais non.
Gorge qui gratte, courbatures de partout, nez bouché, maux de tête et des aliments qui n’ont aucun goût.
J’ai donc passé le week-end à ne pas faire grand chose (si ce n’est regarder des films, lire, et écrire).
Le dimanche, avant que je ne monte au bureau pour écrire un nouveau guide, j’ai vu un film sur Prime qui racontait les histoires de Tom Sawyer.
Je connais bien sûr ce personnage inventé par Mark Twain.
Mais je n’avais jamais lu ou regardé son histoire.
Je me souviens que lorsque j’étais tout jeune, ma mère me disait qu’elle regardait le dessin animé de Tom Sawyer avec mon frère.
C’était avant ma naissance.
Quoi qu’il en soit, avec Doudou, nous avons vu une scène si mémorable, que je savais que j’allais en faire une chronique.
Voici l’histoire:
Tom Sawyer est un enfant qui grandit sur les rives du Mississippi, en Amérique.
La nuit, il aime sortir en vadrouille alors que tout le monde dort.
Mais un soir, il se fait attrapper par sa tante qui le surprend à rentrer en pleine nuit en passant par la fenêtre de sa chambre.
La sentence tombe : il devra repeindre toute la clôture.
Il est dégoûté.
Il y a tellement de choses à faire un après-midi où il fait beau.
Mais il obéit et se met à la tâche.
Mais un camarade vient le narguer.
“Pendant que tu travaille, je crois bien que je vais aller me baigner. Il fait tellement beau. C’est dommage que tu ne puisses pas venir”.
Tom renversa complètement la tendance, en ne montrant pas à son copain qu’il était dégoûté. Au contraire, il lui dit :
“Mais je ne travaille pas, je m’amuse. Franchement, c’est un jeu de repeindre la clôture, c’est reposant, regarde !”
Et là pendant 2 minutes, Tom Sawyer retourne complètement la situation.
Il transforme son objet de punition en jeu qui donne envie.
À quel point ?
Son camarade lui demande s’il est possible de jouer avec lui.
Impossible.
Tom s’amuse trop, donc qu’est-ce qu’il ferait s’il devait lui laisser la place ?
Son copain en arrive à négocier et à lui donner l’objet auquel il tient le plus pour récupérer le pinceau de Tom et peindre cette clôture.
Alors que ça aurait dû être Tom qui négocie, voir donne quelque chose à son camarade pour qu’il le remplace, l’inverse s’est produit.
Comment est-ce possible ?
- Il n’a pas montré ses émotions.
- Il a clairement mis en avant ce qu’il souhaitait vendre comme étant ce à quoi il tenait le plus.
- Il n’a pas lâché facilement jusqu’à faire monter les enchères.
Normal, il fallait que ça reste crédible.
Une autre leçon est expliquée en ces termes par le narrateur du film:
Je pense que vous pouvez garder cette chronique, et vous en servir pour le quotidien.
Vendre quelque chose sur le bon coin.
Une prestation de service.
Ou à peu près tout et n’importe quoi.
Et si tu appliques ce qu’il y a dans cette chronique avec “Pourquoi le divertissement est-il le meilleur des vendeurs ? Et comment l’utiliser ?”, votre force de persuasion sera encore plus puissante.
Passez une belle journée,
Julien