À quel cerveau se vouer ?
Il y a quelque temps, je cherchais un système pour ranger toutes mes recherches.
Lorsqu’on rédige un copywriting pour un client, cela demande d'effectuer des recherches. Avec les années, j’ai noirci des centaines de pages sur des thèmes très variés.
Pour gagner du temps, je me replonge dans mes archives lorsque je dois travailler sur un projet similaire.
Finalement, je me suis dit que me créer une sorte de Wikipédia « maison » serait intéressant.
Vous savez, une base de données informatiques dans laquelle toutes mes recherches seraient rangées par thème. Avec éventuellement, un moteur de recherche.
Parfois, une mouche me pique.
J’ai une idée en tête et je creuse la question à fond pendant des jours ou des semaines. Ainsi, je peux aller jusqu’à me passionner pour le sujet.
Ensuite, je finis toujours par revenir au système le plus simple : celui que j’utilise déjà.
C’est marrant parce qu’à chaque fois, je sais comment ça va se finir.
Mais bon…
Je me laisse prendre au jeu.
Lorsque j’étais dans ma phase de création d’une base de données pour ranger mes recherches, j’ai découvert la technique du second cerveau.
Le concept est de connecter des idées entre elles, exactement comme le fait naturellement notre cerveau.
Tous les outils ne permettent pas de se créer un second cerveau.
Cependant, il y en a un gratuit et open source.
Il s’appelle Obsidian.
Par ailleurs, j'ai acheté un bouquin sur le sujet et j’ai regardé des dizaines de vidéos.
Au premier abord, le sujet semble attrayant : avoir un logiciel dans lequel vous rangez toutes vos notes et réflexions personnelles. Vous les reliez ensuite entre elles. Avec le temps, des connexions se font pour générer des idées presque instantanément.
Incroyable, non ?
Puis le temps est passé et comme je vous le disais, je suis revenu à mon bon vieux système de prise de notes.
Alors, j'ai pris une décision simple : avant de vouloir me créer un second cerveau, je me suis dit que j’allais déjà bien utiliser celui que j’ai.
L’argument des créateurs de seconds cerveaux est celui-ci : avec toute la masse d’information que l’on consomme chaque jour, ce second cerveau permet de retenir uniquement les éléments clés pour en extraire des concepts qui généreront des idées.
Alors… Est-ce dans l’air du temps puisqu’on parle de plus en plus d’intelligences artificielles ?
Probablement.
Quoi qu’il en soit, j’ai compris que ce n’était pas pour moi.
Au fil des ans, j’ai tellement fait de tris dans les informations que je consomme, que mon premier cerveau arrive facilement à retenir l’essentiel. Vous aussi, vous pouvez en faire autant.
Comment faire pour retenir efficacement l’essentiel des informations que vous consommez ?
Écrivez.
Depuis les débuts de l’humanité, nous avons couché par écrit nos pensées, nos réflexions et nos analyses.
Comme la peinture ou la sculpture, l’écriture a ce pouvoir de nous faire du bien.
Contrairement à la création d’une base de données, l’écriture est une pratique artistique.
Nous sommes tous un peu artistes au fond de nous.
Faites-le test :
Réservez-vous trente minutes ce soir pour raconter par écrit votre journée.
Faites comme si vous alliez envoyer une lettre à votre vous du futur.
En écrivant comme à un ami.
Une personne que vous connaissez bien.
C’est le cas puisque c’est vous.
Vous constaterez une chose amusante.
Laquelle ?
Lorsque vous écrivez, votre premier cerveau (le vrai, celui qui a des capacités illimitées) fera automatiquement des connexions avec des expériences, des souvenirs ou des choses que vous avez apprises il y a longtemps.
Le travail conscient d’écriture déverrouille des zones du subconscient.
C’est amusant, mais surtout…
Ça fait du bien.
Le Dabe