Être ou ne pas être sur les réseaux sociaux ?
Une décision pas toujours évidente mais, voici comment j’ai réussi à développer mon activité sans utiliser les réseaux sociaux.
En 2023, je me suis retrouvé face à un choix dont je ne pensais ne plus jamais avoir à faire.
Lequel ?
Être ou ne pas être sur les réseaux sociaux.
J’ai réussi à développer toute mon activité de freelance sans réseaux sociaux.
Il y a quelques années, alors que je recherchais des infos pour trouver des clients et développer mon activité, je tombais continuellement sur les mêmes conseils :
Répondre à des commentaires sur Facebook.
Faire du réseautage.
Publier du contenu qui apporte énormément de « valeurs ».
Contacter des clients potentiels en leur envoyant un message
Etc.
Seulement…
Je ne me voyais absolument pas faire ça.
Ainsi, je me disais :
« Eh, mais si tout le monde lit les mêmes conseils et les suit, on va ressembler à une armée de clones ».
Même s’il est rare que tout le monde fasse exactement la même chose, on pouvait constater un phénomène : 99 % des freelances étaient sur les réseaux sociaux.
Personnellement, je n’en avais pas envie. Ça me désintéressait.
Être en position de « demandeur » est dévalorisant et contre-productif. Finalement, j’ai tout misé sur l’écriture quotidienne de chroniques et… Le bouche-à-oreille.
Ce fut long, mais ç'a fonctionné.
Au bout de quelques années, je me suis bâti un portefeuille solide de clients fidèles. Le tout sans utiliser les réseaux sociaux. Et, sans faire tout un tas de trucs qui me désintéressaient et ne me ressemblaient pas.
D’ailleurs, le bouche-à-oreille a si bien fonctionné que j’ai fini par être sollicité pour intervenir dans la plus grosse formation e-commerce francophone : EcomPro de Yomi DENZEL.
Que l’on soit fan ou pas de ce qu’il fait, avouons que c’est la formation la plus complète sur le sujet de l'e-commerce.
Ce qui m’a fait sourire ?
C’est le fait que l’on soit venu débusquer un gars comme moi, qui travaille en ermite dans son coin. Qui n’est même pas sur Facebook et n’a jamais fait de réseautage, pour animer un module sur le copywriting. Tout ça pour dire que l’on ne peut pas toujours écouter ce que répètent les soi-disant « experts ».
Comme le dit très bien Jean-Paul Belmondo dans « l’As des as » : Ce n’est pas parce que tout le monde fait une bêtise que ce n’en est pas une.
Bêtise ou pas, chaque méthode peut fonctionner quand elle repose sur la régularité, la qualité et le sérieux.
Après… Savoir si l’on va utiliser un fouet manuel ou électrique pour faire monter la mayonnaise, c’est personnel. Ce qu’il faut avant tout, ce sont les bons ingrédients.
Comme je vous le disais en début de chronique, je me retrouve face au dilemme d’être ou de ne pas être sur les réseaux sociaux. Ou plutôt sur Facebook.
Pourquoi ?
Le module copywriting que j’ai animé sur la formation de Yomi est rattaché à un groupe privé Facebook. Tous les trois mois, ils organisent des lives par thématique. On m’a déjà demandé d’intervenir dans un des prochains lives.
Ça m’intéresse, mais je n’ai pas envie de me créer un compte Facebook.
L’idéal serait que j’aille chez une personne qui a un compte pour co-animé.
Mais, ça va être difficile.
Si jamais je devais m’en créer un, je me suis dit que j’allais tout verrouiller. Juste pour participer au live. C’est tout.
Morale de l'histoire :
Il n’est pas nécessaire d’utiliser les réseaux sociaux pour développer une activité de freelance. Concentrez-vous sur les ingrédients plus que sur les outils.
Le Dabe