La Flemme Olympique
Accomplir les tâches les plus importantes en priorité est un bon moyen d’être serein. Toutefois, c’est loin d’être évident…
Avez-vous souvent la flemme ?
Ce peut être…
La flemme de faire une démarche administrative.
La flemme de sortir la poubelle (on finit par tellement la tasser qu’elle est compacte comme pas possible).
La flemme de faire sa déclaration d’impôt (il n’y a qu’à voir la queue qu’il y a dans la rue les derniers jours avant la date fatidique).
Je suis sûr qu’il y a tout un tas de choses pour lesquelles vous avez une flemme olympique. Pas la flamme Olympique. Non non. Une belle grosse flemme de compétition.
Pour ma part, ces derniers jours, j’avais la flemme d’écrire un article pour l’un des projets sur lesquels j’ai travaillé il y a quelques mois. Mon client était ravi du copywriting que je lui ai livré. Aucune modification.
Je pense que ça m’a tant fait plaisir que je me suis un peu emballé.
Dans mon élan de bonne humeur, il voulait des articles de blog et je lui ai vendu un pack de 24 articles. Le truc, c’est qu’écrire 24 articles sur le thème des chats… Cela commence à faire beaucoup.
En plus, peut-être que vous êtes comme moi mais… Lorsque j’ai terminé un dossier, je le chasse de mon esprit et je passe à autre chose. Cependant, pour celui-ci, c'est impossible.
Régulièrement, je livre un article.
Mais, la semaine dernière, j’étais à la montagne et je n’en ai pas écrit. La semaine d’avant non plus. Je voyais que la fin d’une nouvelle semaine approchait et ça me perturbait. Je n’aime pas être de cette façon. Ce n’est pas sérieux. Finalement, je suis tiraillé.
Pour tout vous dire, j’ai passé la journée à faire beaucoup de choses.
La seule tâche écrite dans mon agenda pour aujourd’hui était l’écriture d’un article pour chat.
Étrangement (ou pas), la journée est passée vite. J’ai trouvé une multitude d’autres trucs à faire. Tout sauf l’écriture de l’article tant redouté.
Puis, je me suis installé dans le canapé vers 22 h 30.
Alors, j'ai pris mon MacBook et je suis resté devant mon écran sans rien faire. Au bout de quelques minutes, je me suis dit que ce n’était pas possible d’être comme ça.
J’ai ouvert mon éditeur de texte et j’ai écrit.
Quarante-cinq minutes plus tard, l’article de blog était écrit, corrigé et envoyé à la personne en charge de les publier.
À ce moment-là, j’ai compris que je m’étais stressé ces derniers jours pour un travail qui m’a pris moins d’une heure. Autrement dit, j’ai fait le choix d’être préoccupé pendant des jours au lieu de me mettre sérieusement au travail durant 45 minutes.
Incroyable.
Déconcertant.
J’ai tenu à vous écrire sur ce sujet pour graver cette expérience étrange dans mon esprit. J’espère de tout cœur que pour le prochain article, je ne me gâcherais pas des jours entiers et que je passerais à l’action rapidement pour éliminer cette tâche encombrante. Elle n’est pas encombrante en termes de temps. Elle encombre simplement l’esprit. Enfin… C’est déjà pas mal.
La solution est d’avaler la cuillère de sirop le plus vite possible.
De cette manière, on retrouve plus vite notre tranquillité d’esprit.
Accomplir les tâches les plus importantes en priorité est un bon moyen d’être serein. D’avoir l’esprit calme.
Avez-vous remarqué ?
Une fois terminé, on se sent heureux et fort. Comme si on avait franchi l’Everest.
Assez bavardé, je vais me coucher.
Cette chronique m’a demandé 25 minutes d’écriture. Ainsi, je me sens encore mieux parce que j’ai accompli une autre tâche importante à mes yeux.
Et, vous ? Quel Everest allez-vous franchir aujourd’hui ?
Le Dabe
P. S : Je termine l’écriture de cet article à 23 h 43. Ce qui signifie que vous la lirez à un autre moment puisque je programmerai son envoi demain. Quoi qu’il en soit, ne laissez pas votre tranquillité d’esprit voler en éclat à cause de la procrastination. Soignons-nous ensemble.