Pourquoi être productif ne signifie pas travailler plus.
Perçons le secret des copywriters les plus productifs de leur génération alors que ce sont ceux qui travaillent le moins.
Depuis quelques semaines, j’ai mis au point un planning dédié aux copywriters qui souhaitent se développer une activité sans client.
Aux États-Unis, on parle de copywriter alternatif.
Ce sont ces écrivains qui conçoivent des produits d’informations, rédigent la page de vente et chaque élément de marketing. Ils sont en quelque sorte leur propre client.
Quand on sait vendre à l’écrit, il suffit d’avoir une idée de produit (physique ou digital), de taper une page de vente, la mettre en ligne et d’envoyer du trafic pour réaliser ses premières ventes. Je prends un raccourci, parce que si vous ne l’avez encore jamais fait, la création de votre première offre peut prendre un temps considérable. Et, ce temps est allongé si vous débutez en marketing.
Des copywriters comme Ben Settle, Matt Furey ou le regretté Gary Halbert (qui refusait la plupart du temps d’écrire pour des clients) sont et ont été des copywriters alternatifs.
Savoir écrire pour vendre vous permet de prendre le contrôle de votre vie professionnelle.
Vous n’êtes pas obligé de vendre uniquement des formations ou des produits d’informations. Ça marche avec n’importe quels produits ou services. Par exemple, en ce moment, Priscilla sort son site de vente de nœuds papillons. Quelques connaissances de base en marketing et en copywriting permettent d’imaginer des offres et de réaliser ses premières ventes.
Quoi qu’il en soit, les copywriters alternatifs sont des écrivains productifs.
Paradoxalement, ils ne travaillent pas beaucoup.
Comment font-ils alors ?
Ils sont bien organisés.
Ils savent que leur activité repose sur des actions quotidiennes.
Ces actions ne sont pas nécessairement chronophages. Mais, lorsque vous les cumulez sur une longue période, vous avez accompli une masse impressionnante de travail.
Le souci ?
J’en ai parlé à l’instant, c’est l’organisation.
Écrire chaque jour, c’est bien. Mais, pour écrire quoi ?
À vrai dire, vous avez besoin d’un produit, d’une offre, d’une page de vente et d’e-mails à envoyer. Pour ce qui est du produit, vous pouvez en trouver un chez un grossiste au cas où vous souhaiteriez commercialiser un accessoire de cuisine, de beauté ou ce que vous voulez. Si c’est une formation, vous pouvez l’enregistrer vous-même. Et, si votre truc, c'est le texte, vous pouvez pousser la chose encore plus loin en créant une activité 100 % texte.
Mais, comment agencer toutes ces actions dans un planning quotidien ?
C’est ce que je me suis amusé à faire ces dernières semaines.
Sur une feuille A4, j’ai dessiné un calendrier pour un mois. Ensuite, dans des cartouches tout autour, j’ai écrit les dates avec des cases à cocher. Il y a une cartouche pour l’écriture de la chronique du jour. Une autre pour l’écriture d’un bout de cahier, livre ou page de vente (au choix). Ensuite, une autre pour la traduction d’un livre américain de marketing ou d’anciennes pages de vente.
Hier soir, je l’ai fait au propre.
À présent, sur une feuille A4, j’ai toutes les actions quotidiennes pour un mois. Le planning est raisonnable, car j’ai enlevé les jours fériés, les samedis et dimanches. Cela permet d’être productif sans pour autant manquer d’équilibre.
Finalement, on travaille pour vivre. Pas l’inverse.
Ainsi, chaque jour, je sais exactement quoi faire. Lorsque l’action est accomplie, je coche la case.
En regardant le planning, je m’aperçois qu’en un mois, j’aurais plus d’une vingtaine d’e-mails, une page de vente, quelques anciennes pages de vente traduites, un cahier (c’est comme un bulletin, mais sans l’abonnement) ou une bonne partie d’un prochain livre. Le tout, en travaillant moins de trois heures par jour et en me reposant les jours fériés et les week-ends.
Plutôt bien, non ?
Comme quoi, être productif ne signifie pas nécessairement être un bourreau de travail.
C’est une question d’organisation, et de rigueur.
Le Dabe