Produire plus de contenus de meilleure qualité et en moins de temps
Hier, c’était un dimanche comme je les aime.
Au début, avec Doudou, nous devions aller faire une randonnée avec des amis.
Puis, nous avons décidé de rester à la maison pour nous reposer. Vous savez, ce genre de journée où l’on n'a aucune obligation. Pas de rendez-vous ni d’heure à respecter… Quel bonheur.
Je pensais faire du Diamond painting dans l’après-midi. C'est de petites perles que l’on pose sur une grille numérotée. À la fin, on obtient un ravissant tableau de perles. Finalement, j’ai commencé à lire un livre et j’ai levé la tête vers 19 h 30. Pendant quelques heures, je me suis retrouvé dans un monde parallèle où le temps n’avait plus d’effet sur moi.
Ce qui est amusant ?
Je lisais le livre de Cal Newport, DEEP WORK (Le Travail en Profondeur ou, comment retrouver la concentration dans un monde de distractions). C’était amusant parce que je me suis retrouvé dans cet état de travail en profondeur durant lequel on est bien concentré, on se sent bien et on perd la notion de temps.
Alors, je voulais vous partager cet extrait du livre qui m’a fait réfléchir :
« Forcer les producteurs de contenus à être présents sur les réseaux sociaux nuit également à la capacité d’atteindre une certaine profondeur de concentration. »
Je me suis senti rassuré lorsque j’ai lu cette phrase.
Pourquoi ?
Parce que au fond de moi, voilà des années que je souhaite savoir pourquoi on dit à tous d’utiliser les réseaux sociaux pour partager son travail. Surtout quand on est écrivain, rédacteur ou copywriter.
Comme beaucoup, j’ai suivi cette voie il y a des années lorsque je débutais dans le copywriting. Je faisais des vidéos YouTube. J’avais un compte Facebook® sur lequel je relayais mes créations.
À un moment, je me suis rendu compte que j’y passais beaucoup trop de temps, à mon insu. Jusqu’à trois heures par jour. Le temps de poster mon contenu, d’aller voir des dizaines de fois les éventuels retours de personnes, sans parler des messages sans intérêt reçus par des inconnus auxquels… je répondais.
Bien entendu, certaines activités ont vraiment besoin des réseaux sociaux pour se développer. Ainsi, je pense notamment aux artisans qui vendent leurs objets sur leur boutique. Mais, lorsque c’est le cas, il est plus prudent de définir un créneau précis durant lequel se connecter sur la plateforme pour faire ce que vous avez à faire, puis rapidement, vous déconnectez. Vous ne devez pas vous rendre disponible à toute heure et tout instant de la journée sinon vous allez énormément perdre de temps.
Bien sûr, il y a des marques que vous pouvez contacter à tout instant pour leur poser vos questions. Mais, si vous travaillez seul, ne vous comparez pas à ces grandes entreprises qui peuvent embaucher du personnel pour déléguer ces tâches superficielles. Si vous êtes seul, vous ne pouvez pas vous permettre de perdre ce précieux temps.
En revanche, comme le dit Cal Newport, « Forcer les producteurs de contenus à être présents sur les réseaux sociaux nuit également à la capacité d’atteindre une certaine profondeur de concentration. »
Il parle ici des travailleurs du savoir.
Si votre métier consiste à créer du contenu, vous devez nécessairement faire des recherches, et donc lire des livres et des articles en quantité. Près de vous, vous avez un cahier sur lequel vous notez les phrases qui vous seront utiles. Puis, une fois que vous avez cette matière première, vous allez écrire un premier jet, le relire pour le remodeler avant d’arriver à la version définitive que vous pourrez livrer à votre client.
Un tel travail réclame toute votre attention. Toute votre concentration est monopolisée sur cette tâche. Et, si vous êtes déjà rentré dans ce degré de profondeur lorsque vous avez écrit pour un client, vous avez sans doute remarqué que la qualité était au rendez-vous.
Maintenant, imaginez que dès que vous tenez une idée, vous êtes interrompu par une notification. Ce peut être un message, un appel, un e-mail. Nos appareils sont truffés d’applications qui adorent s'arracher notre attention. Si vous succombez à cette alerte, il y a de fortes chances, que vous ne saviez même plus où vous en étiez.
Cal Newport ajoute : « Même si vous n’en avez pas conscience sur le moment, le cerveau réagit aux distractions. »
Une coupure de quelques secondes, alors que vous êtes dans un état profond, peut ruiner votre état de concentration. Vous prenez le risque d’échanger dix secondes contre une heure, le temps qu’il vous faudra pour retrouver cet état de concentration intense.
Amusez-vous à couper toutes les distractions durant deux à trois heures pour vous plonger dans un travail difficile. Je suis certain que vous ne verrez pas le temps passer.
De plus, je ne serai pas étonné si vous finissez l’équivalent d’une journée de « travail » de huit heures en à peine trois heures de travail profond, sans distraction.
Pensez-y : les réseaux sociaux ne sont pas là pour vous aider à vous concentrer ni vous accompagner à être plus productif.
Laissez-les à leur place et gardez votre concentration pour vos projets qui vous tiennent à cœur.
Amicalement,
Le Dabe