Vivre de ses écrits sans faire de vente
Savoir vendre est un atout. C’est incontestable. Cependant, certains décident de ne pas en faire et de se concentrer sur leur métier d’écrivain. Bonne nouvelle ! Ça marche.
Il y a quelques années, j’ai lu un livre très intéressant sur l’autoédition.
Je vous avoue que l’idée de vivre de ses écrits en travaillant quelques heures par jour, est un rêve que j’ai en ligne de mire. J’ai commencé par vivre de l’écriture, mais vivre de mes écrits est la prochaine étape. Si c’est aussi votre cas, la suite va vous intéresser.
Pour vivre de l’écriture sans être payé 50 € pour la rédaction d’un article de blog qui prend une journée, j’ai ciblé immédiatement le copywriting. Fournir un service de marketing apporte de la valeur au travail d’écriture. Ça se facture plus cher parce que les clients ne viennent pas seulement acheter des mots, mais des résultats (plus de vente).
Cependant, lorsque vous faites du copywriting, vous n’écrivez pas toujours ce qui vous plaît. Le texte qu’on vous commande a pour mission d’aller chercher de nouveaux clients.
Avec le temps, écrire principalement des textes pour les autres, n’est plus satisfaisant. Avoir un projet personnel est alors essentiel pour garder sa joie. Je reste convaincu qu’il est possible de faire vivre sa famille en faisant uniquement ce que l’on aime pratiquer.
C’est l’idée que j’ai découvert dans le livre dont je vous parlais en introduction.
L’auteure explique qu’il y aura des gens qui ne font pas partie de votre lectorat et qui liront votre livre, et certains l’aimeront. Mais, ce n’est pas à vous d’aller les chercher. C’est à eux de vous trouver par leurs propres moyens.
En effet, lorsque vous écrivez sur un sujet qui vous intéresse, il y a de fortes chances que d’autres personnes s’y intéresse également. En faisant des recherches, elles découvriront tôt ou tard votre contenu et le lien commencera à se tisser avec vos écrits.
Cette approche est plus puissante que l’approche marketing.
Pourquoi ?
Ce n’est plus vous qui êtes demandeur. Vous ne démarchez pas. Ce sont les lecteurs qui recherchent des informations sur le sujet dont vous parlez. Ils sont demandeurs.
La différence ?
Vous vous constituez une audience engagée auprès de votre travail. À chaque nouveauté, ils seront là. Alors, ils seront impatients de découvrir vos derniers écrits. Vous n’aurez pas besoin de jouer au commercial. Ainsi, il vous suffira de dire que votre livre existe. C’est tout.
Même s’il est intéressant d’avoir des notions de commerce, de vente et de marketing lorsqu’on travaille à son compte, il est possible de vivre de l’écriture en faisant le choix de ne pas faire de vente.
C’est bien un choix.
Par ailleurs, je suis convaincu que c’est une bonne nouvelle pour vous si la vente n’est pas votre activité préférée.
Le Dabe