J’ai repris mes habitudes d’écritures quotidiennes.
Avant même de commencer d’écrire pour un client ou sur le projet pour lequel je me charge du marketing (un peu à ma sauce parce que je n’aime pas le marketing conventionnel), eh bien… J’écris pour moi.
Ainsi, lorsque je commence à écrire, soit je me la joue en mode journal intime où je brode autour d’un fait de mon quotidien. Mais, je peux également partir d’un extrait de livre que j’ai lu ou une citation qui me fait réfléchir.
Ça m’arrive aussi d’écrire à partir d’un fait que j’ai vécu dans le cadre d’un appel avec un client ou une information que je viens de lire.
Ce texte ?
Il file tout droit dans un dossier de mon application de note : BOITE À IDÉES.
Parfois, j’ai juste envie d’écrire, mais je n’ai pas d’idée. Finalement, je puise de l’inspiration dans mon historique d’e-mail. C’est un énorme dossier dans lequel sont rangées plusieurs années d’e-mails quotidiens. Il y en a plus de 1000.
Le truc ?
Quand je les relis, ma vision de la vie est différente (surtout pour les e-mails qui datent de 2017). Depuis, j’ai acquis de l’expérience. Ma compréhension du marketing s’est affinée (d’ailleurs plus le temps passe et moins j’ai envie de dire que je fais du marketing ni même de la vente). Je dis que je fais du marketing et que je suis un vendeur/ écrivain parce que je n’ai pas encore trouvé d’autres mots pour expliquer ce que je fais. Mais, je sens que bientôt, je finirai par dire simplement que je suis écrivain.
Bref, poursuivons.
Je me replonge dans le passé pour puiser des idées.
Ainsi, même si beaucoup de mes e-mails (ou chroniques) ne correspondent plus à ma vision actuelle des choses, il y a à l’intérieur des anecdotes intéressantes. Tel un archéologue, je les extrais tout en douceur pour en faire un nouveau contenu.
C’est un exercice intéressant à faire.
Au-delà du fait que ça fait travailler votre mémoire, cela permet d’avoir toujours des sujets sur lesquels écrire.
Je me souviens d’une question d’un abonné, qui m’avait demandé si je n’avais pas peur de tomber en panne sèche d’idée de contenu. La peur du manque est en chaque être humain. Mais, c’est une hallucination de l’esprit.
Chaque jour, on assiste à des discussions. On vit des situations (même banales). On voit des choses. On lit des livres ou d’anciennes notes que l’on a écrites. Il vous suffit de raconter tout ça avec l’émotion et la vision du moment.
C’est bon pour la santé mentale. Ensuite, c’est un bon moyen d’allier l’utile à l’agréable parce que ça vous donne un prétexte d’écrire à vos lecteurs.
Puisque nous avons tous une vie différente, vous allez raconter des choses que vos lecteurs apprécieront. Si ce n’est pas le cas, le tri se fera tout seul. Les intéressés vous rejoindront et ceux qui ne le sont pas quitteront l’aventure. Pas de souci.
Quoi qu’il en soit, si je vous demande de raconter la même anecdote que vous avez déjà racontée par écrit il y a quelques années, il y a de fortes chances qu’elle soit différente.
De plus, je suis même convaincu que la grande leçon à faire ressortir de chaque anecdote en lien avec votre activité sera différente.
Elle s’affinera avec le temps.
Voilà pourquoi, le manque d’idée n’existe pas.
C’est une illusion de l’esprit.
La preuve ?
J’ai commencé à écrire cette chronique dans le but de vous raconter une anecdote que j’ai relue dans un de mes e-mails de 2017. Et, de fil en aiguille, j’ai écrit sur un autre sujet.
Résultat ?
Ma boîte à idées s’alourdit d’une chronique supplémentaire. Dans laquelle, je l’espère, vous puiserez de l’inspiration et de la motivation.
Si ce n’est pas le cas, ce sera dans la prochaine 😉
Julien